Quand c'est bouché, c'est l'obstructif !
C'est à la fois une plaisanterie et une vérité.
L'examen de la fiche de l'unité d'enseignement prouve qu'il peut être difficile de trouver un lien entre des pathologies telles que le lithiases urinaires, l'infarctus du myocarde ou l'asthme.
Et pourtant il est possible d'aborder cette unité d'enseignement en introduisant des généralités qui vont éclairer la physiopathologie et les principes thérapeutiques.
C'est que qui vous est proposé dans la présentation SLIDE ci dessous.
En effet, on peut s'interroger sur le mécanisme qui à conduit à l'obturation du conduit naturel. On peut également s'interroger sur les conséquence de cette obturation selon le rôle de ce conduit.
Le syndrome occlusif digestif est le nom académique pour désigner ce qu'on appelle communément l'occlusion intestinale.
C'est une pathologie emblématique de l'UE 2.8 S3
Son évolution peut être grave, d'autant que le syndrome occlusif digestif peut se manifester dans un contexte de troubles de type constipation sur le long terme. Il est préjudiciable de "s'habituer" aux plaintes du patient en les considérant comme une habitude de vie.
Cela peut conduire à devoir traiter l'occlusion en urgence par voie chirurgicale, avec pose de stomies dans certains cas.
La vigilance doit donc être intacte chaque jour et doit s'appuyer sur une connaissance des signes cliniques annonciateurs.
C'est ce que propose ce quiz après un rappel de l'anatomie.
L'AVC, ou plutôt les AVC forment un ensemble d'atteinte dont la caractéristique commune est le défaut de vascularisation du cerveau.
Le but de ce test est d'aider l'étudiant à comprendre le lien entre l'atteinte dans le cerveau et les conséquences physiques (motrices par exemple) qui en découlent ; il y a également la volonté de familiariser avec un vocabulaire dédié, que ce soit pour décrire les troubles ou pour décrire les mouvement.
Enfin, une partie du test se penche sur des éléments de prise en charge.
Le tout après un rappel d'anatomie bien utile sur le cerveau et sa vascularisation, avec notamment le fameux polygone de WILLIS.
Les syndromes coronariens sont le nouveau nom de ce qui était nommé auparavant "ANGOR" ou "INFARCTUS".
On peut ainsi comprendre qu'il y a un continuum de la douleur thoracique simple à l'infarctus massif.
La base anatomique des ces pathologies est identique : le réseau coronaire.
L'approche proposée dans ce test est de mobiliser quelques connaissances d'anatomie avant d'explorer les facteurs de risques cardiovasculaires et les signes cliniques des syndromes coronariens.
Quelques clefs permettant des distinctions sont également proposées : sous ou sus décalage -ST, présence ou non de troponine dans le bilan sanguin.
Enfin, quelques éléments de thérapeutiques sont explorés
En guise d'introduction à ce test, rappelons que les coliques néphrétiques sont avant des douleurs.
Il n'y a pas d'équivalence stricte entre une colique néphrétique et les lithiases urinaires.
Si une lithiase (un calcul, une pierre) peut occasionner des coliques néphrétiques, toutes les coliques ne sont pas dues à des lithiases.
Ce test se propose donc d'évoquer les lithiases urinaires : apparition, traitement, prévention des récidives.
L'études des cas "compliqués" permet de revisiter l'anatomie de l'appareil urinaire et de rappeler ce qu'est l'anurie.
Les 2 principales pathologies obstructives respiratoires sont l'asthme et la BPCO.
Ce sont en tout cas celle qui sont imposées par le référentiels de formation.
Ce test vous accompagne pour réviser l'anatomie de l'appareil respiratoire : sont étude aide à comprendre la physiopathologie.
L'effacement progressif du cartilage et la configuration circulaire des muscles dans les bronches, puis bronchioles et bronchiles terminales aide à comprendre les manifestations soudaines des troubles.
Nous vous proposons également un rappel sur les volumes respiratoires : en effet la définition de l'asthme et de la BPCO repose en partie par des atteintes des volumes respiratoires expirés.
Enfin, l'approche thérapeutique permet de revisiter (un peu) la distinction sympathique / parasympathique grace au B2 mimmétiques et aux anticholinergiques.
Tout un programme.
Ô combien riche est l'UE 2.8 S3 !
Rendez vous compte : l'angor, l'occlusion, l'infarctus... et maintenant la TVP (phlébite) et sa complication l'embolie pulmonaire.
Tout étudiant infirmier connait très tôt dans sa formation les fameux signes cliniques : "douleur, rougeur, chaleur...."
Très tôt la thrombose veineuse profonde s'invite au programme de formation à cause de l'UE 2.4
Les problèmes d'immobilisation liés à la chirurgie au décours des atteintes traumatiques nécessitent une premier regard dès le semestre 1.
Au semestre 3, si l'approche s'appuie sur ces connaissances, l'ambition est tout autre : il faut comprendre l'apparition, les traitements, les risques.
C'est ce que propose ce test.
Les maladies obstructives des voies biliaires ont toute une étiologie commune : une lithiase.
Au delà de cette origine partagée, les manifestations peuvent être diverses. Ainsi, la lithiase peut engendrer une infection, une inflammation, une stase de la bile dans le foie...
Autant de conséquences diverses qui pourraient justifier d'étudier ces pathologies dans d'autres unités d'enseignement, notamment l'UE 2.5 pour tout ce qui renvoie aux infection.
Le choix pédagogique est ici de partir de la lithiase puis d'en observer les conséquences selon l'emplacement ou la durée de l'obstruction.
C'est ainsi que la cholécystite, l'angiocholite et la pancrétite sont étudiées dans ce test.